Les Sables d'Olonne, l'affiche du programme

Les nouveaux membres nous font part de leur entrée dans le RYC - Article 3

Et voici le texte de Philippe Mias

RYC TRIP AT ROCA

Ce premier contact réel avec le RYC aura été un ravissement... Et lorsque
j'ai dû quitter - avant la fin -  une petite souffrance...

Un séjour dans le « Château » je n'en revenais pas, moi qui il y a deux ans
logeait juste en face, de l'autre coté de la vallée, admirant ce lieu que je pensais « inaccessible, réservé, fermé... »

Et la compagnie,  de « belles » personnes, et pas que belles... drôles, vivantes, à l'énergie et l'enthousiasme communicatif, dotées de cette volonté de partage et d'altruisme qui aplani tout souci.

Le tout début de mon séjour, lorsque les amis n’étaient pas encore arrivés, a
été tout de suite de « very high level », découverte de ce gîte exceptionnel, avec l'euphorie d'un cocktail « rosé / oranges sanguines »

Je passe sur les huîtres irréelles dans ce lieu, sur les généreuse pâtes «
à la Gildas » ...d'une texture très rare pour moi qui court l'Italie et rentrait de Toscane !

Le soir de la procession aura aussi été riche de sensations, de visions
étranges et envoutantes pour moi qui suis si étranger à ces évènements, à
cet univers.

Que de beauté...

Et enfin ce court mais fort moment avec Ronan. Promesse d'autre lieu, d'autres « moments de grâce ».

Que dire, je me suis senti immergé et heureux dans un monde pour moi nouveau.

Tout était bien, pas une fausse note ! D'où cette petite souffrance quand c'était fini ! Calmée par un rêve d'Ouessant en hiver... Un désir d'Ouessant en hiver...

Une joie et une souffrance ;  on connait.

Et puis c'est encore et toujours plus vrai tant qu'il y a du désir, il y a de la vie... ça va bien avec ce slogan « le RYC essaime et s'aime »

Et  c'est bien. Et c'est rare. Et donc c'est précieux.

Comme l'amour ?

Les nouveaux membres nous font part de leur entrée dans le RYC - Article 2

Et voici le texte de Christian Scocard

Le rendez-vous du RYC À Rocamadour, c'était pour un petit nouveau l'événement à ne pas manquer. Un tournant aussi : il fallait se rendre à l'abbaye avant - juste avant - que le recteur de Rocamadour et cofondateur de la jeune et noble association descende de son rocher pour aller rouler sa bosse à Cahors.

J'étais loin d'imaginer l'empreinte que ces quelques jours laisseraient sur moi : empreinte des gens, du lieu, des cérémonies et du RYC.

Comment ne pas fondre sous la chaleur et la bienveillance de tous ces inconnus venus d'un peu partout qui vous adoubent d'un coup de potion magique de couleur rose et d'une louche de salade de pâtes dont le Créateur lui-même ne détient pas la recette ?

Loger au château est un luxe exceptionnel. Passer la nuit dans l'enceinte de l'abbaye, c'est mieux encore que de dormir dans une île. Descendre le chemin de croix pour les offices, le remonter pour prendre un repos mérité. La verticalité du lieu agit sur l'homme et l'amène tout naturellement à suivre sa pente en montant. Il y gagne des auréoles sous les bras.

Les vêpres, la messe, tous les offices célébrés dans l'abbaye, certains avec un faste non démenti par les chaussures de sport bigarrées qui dépassent  des surplis des enfants de chœur, ont ce cachet solennel et simple qui touche jusqu'au mécréant le plus endurci.

Et que dire de la procession organisée à l'occasion de la réinstallation des reliques de Saint Amadour ? Le RYC devait sa participation à l'ouverture réussie des deux voies maritimes du pèlerinage, conclu pedibus par Blandine et quelques autres. Pour la peine,  tous les membres du RYC allaient porter la vierge qui avait été du voyage et - insigne honneur - une maquette de navire ancienne rarement exhibée. Pour qui y était, ce moment partagé a quelque chose d'intime qui invite au silence. Pour qui n'y était pas, qu'on s'imagine le recueillement d'une descente aux flambeaux dans les ruelles d'un Moyen-Âge sans badauds ; sur les lèvres et dans les prunelles des porteurs et marcheurs du RYC, hommes et femmes, qui se relaient - ceux qui y croient et ceux qui n'y croient pas -, on voit poindre un sourire qui vient de l'intérieur. Ronan, le bon pasteur, est tout devant.

Le RYC est une personne. Morale certes, mais ni moralisante ni démoralisante. La preuve : son AG, très réglementaire et très gaie grâce au professionnalisme et à la décontraction du bureau et de son président, grâce aussi à la verve foisonnante du recteur. 

Le RYC est composé de personnes, physiques celles-là. Et qui, dieu merci, ne se rincent pas à l'huile de ricin. Le rire et du vin. Pardon, le rire est divin. En définitive, Le hic avec le RYC, c'est que tout a une fin.

Un peu ric-rac comme conclusion ? Mais non puisque tout va recommencer : les projets abondent ! Comme à Rocamadour, " RYC un jour, RYC toujours !", crie le moussaillon dans un bel élan d'optimisme. Quoi de plus normal ? On ne prête qu'au RYC.

Christian

Les nouveaux membres nous font part de leur entrée dans le RYC - Article 1

Lors de notre rendez-vous à Rocamadour, nous avons eu le plaisir d'accueillir des nouveaux membres.
Nous leur avons demandé de transcrire leur ressenti à l'issue de notre séjour.
Voici pour commencer l'article de Patricia Colmant.

Pour une AG que le juriste taxe d'ordinaire, la notre était loin de l'être. Chaleureuse, amicale, rigolarde,  gentiment potache comme a dit Monsieur le curé. Mais ce qui l'a rendue si peu ordinaire, c'est ce fond de spiritualité énergisante façon lapin Duracell. C'est ce petit bout de chemin de pèlerinage qui dans  l'effort et la chaleur nous a permis de nous rapprocher et d'échanger dans le sillage de la vierge noire sur son petit âne boiteux et méritant. Un peu de papotis, un peu de méditation, et beaucoup d'admiration pour  le charme spectaculaire du paysage. Mais pas que. Il y avait aussi de  la joie, disons le, à marcher aux côtés de tous ces jeunes pleins d'espoir d'une société meilleure que celle que nous leur léguons. Délicieux privilège de la jeunesse que d'imaginer pouvoir changer les choses.

Ces quelques km sous le cagnard était une façon de mériter les beautés de ce sanctuaire médiéval si époustouflant qui nous rappelle le talent des chrétiens  quand ils s'attellent à construire pour Dieu et la postérité. A l'heure où la chrétienté est attaquée, c'est un bel aiguillon pour résister. Et bien sûr, comme Saint Martin et son histoire de manteau, on était heureux de partager avec ceux qui n'ont pas marché, la dîme de nos efforts. Tout comme nos vaillants navigateurs (les veinards) ont partagé avec nous la joie de voir "notre" Vierge et son petit guidon du RYC façon fichu scout au centre de ses copines pèlerines au pied des reliques de saint-Amadour. Merci à Ronan pour ce joli clin d'œil.

Ces trois jours parmi vous tous m'ont fait un bien fou grâce à la bonne ambiance, grâce à vos personnalités riches et ouvertes et prêtes à rire , grâce aussi à cette procession que j'ai trouvé vraiment magique et aux offices qui m'ont réconcilié avec le carillon cristallin de la célébration.

Je sentais intuitivement, en insistant un peu lourdement lors des deux derniers salons nautiques de Paris auprès des membres éminents du bureau que c'était une bonne idée d'adhérer au RYC. Merci de votre accueil et à bientôt

Patricia -M. Colmant